Discussions pour l’avenir de l’ASSÉ

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Par Thomas Martin
lundi 2 octobre 2017
Discussions pour l’avenir de l’ASSÉ
L’ASSÉ a profité d'une visibilité médiatique accrue lors des manifestations étudiantes de 2012 (Photo: Wikimedia Commons | Socialist Canada)
L’ASSÉ a profité d'une visibilité médiatique accrue lors des manifestations étudiantes de 2012 (Photo: Wikimedia Commons | Socialist Canada)
L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) connaît des dissensions internes. Réunies en congrès la fin de semaine dernière à Montréal, certaines associations membres souhaitaient y proposer la dissolution.

En amont de la rencontre de cette fin de semaine, l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS) qui a décidé lors de son assemblée générale du 13 septembre dernier de demander la dissolution de l’ASSÉ. La responsable aux affaires externes de l’AÉCS, Lara Mouillet a indiqué que le manque d’information, d’organisation et de transparence de l’association concernant ses états financiers était à l’origine de cette décision. Mme Mouillet indique que d’autres associations, dont celle du Cégep de Drummondville, soutiennent leur démarche.

Des dissensions au sein de l’ASSÉ ont été observées depuis quelques mois, alors qu’au dernier congrès en avril, le comité Femmes de l’ASSÉ avait déposé un avis de motion afin d’exclure 12 associations membres. Ces dernières soutenaient deux associations évincées pour n’avoir pas versé leur cotisation. Une motion finalement annulée en raison d’un manque de membres présents. « Les deux derniers congrès n’ont pas pu avoir lieu, faute de quorum, parce qu’il y avait des associations qui ne se sont pas présentées » expliquait la secrétaire aux relations internes de l’ASSÉ, Fridoline Bédard à Quartier Libre en septembre dernier.

L’ASSÉ, composée de près de 80 000 membres répartis dans 43 associations à travers le Québec a bénéficié d’une attention médiatique importante lors de la grève étudiante de 2012.