Des sonorités pour des états d’âme

icone Culture
Par Rose Carine Henriquez
mardi 7 mars 2017
Des sonorités pour des états d’âme
Pochette d'album. Courtoisie Armando Bravo.
Pochette d'album. Courtoisie Armando Bravo.
Paru à la fin janvier, le premier EP Les yeux comme des boussoles de Cédrik St-Onge révèle une maturité surprenante pour un jeune artiste qui promet de belles choses.

Univers planant, paroles mûries, voix profonde, voilà ce qui se découvre dès « Ici », la première chanson de l’EP. Sans s’en rendre compte, c’est déjà la dernière pièce et une deuxième écoute s’impose, pour s’imprégner davantage, apprécier la finesse de la composition mélodique, entre guitare acoustique et clavier, découvrir les contours particulièrement définis pour un premier essai. La chanson « Ton nom », qui clôture l’album, est longue et nous happe complètement, dans une ambiance de sombre ballade, avec une place importante à l’instrumental.

La touche de Louis-Jean Cormier, réalisateur de Les yeux comme des boussoles se remarque dans l’ensemble. Comme si l’artiste avait encore du mal à se défaire de ses influences qui ont tout à fait le droit de transparaître. D’ailleurs, celui-ci avoue en entrevue avoir trouvé irréel que Cormier travaille sur cette première réalisation. La personnalité et la signature musicales ne viennent qu’avec l’expérience et l’avenir semble radieux pour St-Onge.

Recruté par la maison de disque Ad Litteram, l’auteur-compositeur-interprète gaspésien fait son bout de chemin. Au 21e Festival Vues sur la relève, il a reçu deux Prix coup de pouce, dont l’un lui donnera l’occasion de se produire devant des producteurs et des diffuseurs. Seulement âgé de 19 ans, celui qui a écrit sa première pièce à 15 ans risque d’attirer le regard de plusieurs. Moran signe la direction artistique de ce microalbum.

Les dessous de l’enregistrement

Source: Ad Litteram