Des initiations responsables

Cette année, la formation de cinq séances était donnée conjointement par la Direction de la prévention et de la sécurité (DPS), le Bureau d’intervention en matière de harcèlement (BIMH) et la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM), sous la supervision de la vice-rectrice adjointe aux affaires étudiantes et à la réussite, Chantal Pharand. La FAECUM s’est d’ailleurs jointe au projet afin de tenir compte de la perspective étudiante et de l’utilisation des médias sociaux.

La formation visait à sensibiliser les représentants étudiants au sujet des agressions et du harcèlement sexuel, des beuveries et des actes dégradants qui ne peuvent être tolérés dans les activités d’intégration, selon les trois services responsables de son organisation.

La FAECUM et le vice-rectorat aux affaires étudiantes et aux études ont également ajouté cette année un concours pour les associations étudiantes, portant sur les activités d’intégration. Trois associations seront choisies pour leur effort de sensibilisation à l’égard de ces problématiques ainsi que pour l’originalité de leurs activités.

La formation s’inscrit dans une volonté de changer les mentalités entourant les activités d’intégration, alors que plusieurs débordements lors de la rentrée 2016 avaient fait les manchettes. La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, s’était chargée du dossier et prévoyait adopter une loi-cadre pour contrer les violences à caractère sexuel sur les campus. Le projet est toujours en chantier à l’Assemblée nationale.