L’idée trotte dans la tête de l’étudiant à la maîtrise en physique de l’UdeM Daniel Gendron depuis 2006. Instigateur du projet, il explique que l’objectif de Cadena est d’optimiser les biens et les services afin de proposer des transactions qui ne bénéficient qu’aux utilisateurs. « C’est difficile parfois de faire des transactions “win-win” sur Internet aujourd’hui, commente-t-il. Soit les sites Web veulent se faire une cote sur la transaction, soit tu es bombardé de pub. »
Daniel garantit que les services de Cadena seront gratuits et sans publicité. Le responsable communication du site Internet, Samuel Rail, confie que lui et ses camarades à l’initiative du projet ne sont pas en quête de profit ou de prise de parts de marché. L’équipe souhaite pouvoir mutualiser les efforts dans le cas ou d’autres organismes se lanceraient sur un marché similaire. « On veut faire de la collaboration, et je pense que c’est en faisant ça qu’on va acquérir une plus grosse densité de membres, déclare-t-il. On s’en fout de la marque, on veut des services qui marchent. »
L’équipe, qui travaille bénévolement sur ce projet, compte sur les dons des utilisateurs pour pouvoir couvrir les coûts de fonctionnement du site.
Échange de livres usagés
La plateforme proposera, dans un premier temps, un système d’échange de livres usagés partout au Québec. « Le public cible est la communauté étudiante, mais aussi les personnes diplômées, qui ont des livres usagés à vendre, puisqu’ils ne s’en serviront probablement plus, précise Samuel. Mais le site est bien entendu accessible pour tout le monde. »
Daniel affirme qu’aucune transaction financière entre les utilisateurs n’aura lieu. « Quand l’affaire est bouclée, l’utilisateur reçoit un courriel avec les coordonnées de la personne, et tous deux se donnent rendez-vous pour finaliser l’échange », résume-t-il.
Une plateforme pour toutes sortes de services
Daniel et Samuel ne veulent pas se limiter qu’à l’échange de livres. Le but est qu’à terme, Cadena centralise différents types de services, précisent-ils. Le groupe d’étudiants envisage de proposer, d’ici l’été 2020, un module pour faciliter la pratique du sport, et en 2021, un système pour le covoiturage, indiquent les deux étudiants
