Des changements pour la FAS

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Par Félix Lacerte-Gauthier
mercredi 17 janvier 2018
Des changements pour la FAS
Le pavillon 2910, boulevard Édouard-Montpetit accueille actuellement le Département de philosophie, la Faculté des études supérieures et postdoctorales et la Direction générale des bibliothèques. Il est prévu qu’en 2026, le Département de philosophie soit déplacé au pavillon Lionel-Groulx. Les derniers déménagements planifiés se dérouleront au cours de cette période. (Photo : Benjamin Parinaud)
Le pavillon 2910, boulevard Édouard-Montpetit accueille actuellement le Département de philosophie, la Faculté des études supérieures et postdoctorales et la Direction générale des bibliothèques. Il est prévu qu’en 2026, le Département de philosophie soit déplacé au pavillon Lionel-Groulx. Les derniers déménagements planifiés se dérouleront au cours de cette période. (Photo : Benjamin Parinaud)
La mise à jour du Plan directeur des espaces affectera de nombreux pavillons et départements. Pour expliquer l’incidence de celui-ci sur la Faculté des arts et des sciences (FAS), l’adjoint au vice-doyen à la planification et aux infrastructures de la FAS, Patrick Poulin, a accepté de répondre aux questions du journal.

Quartier Libre : Quels sont les avantages et les inconvénients anticipés pour la FAS par rapport au plan de réaménagement ?

Patrick Poulin : Les avantages sont nombreux pour la FAS, en commençant par le transfert vers le campus MIL. Le nouveau pavillon des sciences permettra aux départements de chimie, géographie, physique et sciences biologiques de bénéficier d’installations à jour et répondant aux besoins et aux normes d’aujourd’hui. Certains des espaces occupés actuellement par ces départements n’avaient pas été conçus à l’origine pour l’usage que nous en faisons et ne sont plus adaptés pour les projets de recherche, pour l’enseignement ainsi que pour loger les professeurs et les employés.

Q. L. : À quels défis la Faculté est-elle confrontée ?

P. P. : Le déménagement de nombreuses unités qui sont pour la plupart installées depuis plusieurs dizaines d’années dans leurs espaces n’est pas une mince affaire. Cela nécessite beaucoup de planification et de coordination, échelonnées sur plusieurs années. Beaucoup de gens sont mis à contribution, dans toutes les instances, pour que cela se fasse de la meilleure façon possible. L’arrimage des horaires de cours afin de permettre d’offrir les cours entre les différents campus est aussi d’une grande complexité. Des équipes y travaillent depuis un certain temps afin de trouver les meilleures solutions possible.

Q. L. : D’autres propositions avaient-elles été avancées par la Faculté ?

P. P. : Oui, il avait été question de déménager le Département de science politique au 3744, Jean-Brillant pour le rapprocher de ses groupes de recherche et pour libérer de l’espace au pavillon Lionel-Groulx. À terme, cette option a été écartée pour des raisons de contraintes physiques. En effet, la structure du pavillon 3744, Jean-Brillant n’est pas conçue pour accueillir des salles de cours et une grande quantité d’étudiants. L’option d’envoyer les groupes de recherche au pavillon Lionel-Groulx a plutôt été privilégiée.

Q. L. : Comment les différents départements s’y préparent-ils ?

P. P. : Chaque département a sa propre réalité. Les départements qui déménagent au campus MIL sont en processus depuis plusieurs années et nous travaillons en étroite collaboration avec eux afin que le tout se passe bien. D’ailleurs, des personnes de l’équipe de la gestion du changement de la Direction des ressources humaines collaborent sur ce dossier afin d’aider la FAS et ses unités. Pour d’autres départements, il faut comprendre que le déménagement ne se fera que dans plusieurs années et que des démarches opérationnelles n’ont pas encore été entreprises. Le déménagement des départements avec des équipements scientifiques complexes et des laboratoires nécessite davantage de préparation que celui des unités comportant essentiellement des bureaux.

Q. L. : D’autres départements seront-ils affectés par le Plan ?

P. P. : Oui, par exemple, les départements de psychoéducation et de psychologie vont sûrement bénéficier de l’arrivée de leurs collègues avec qui il y a plusieurs collaborations. Il ne devrait pas y avoir d’aspects négatifs considérables pour les départements qui ne sont pas visés par le Plan, hormis, peut-être, le bruit associé aux travaux de réaménagement des pavillons concernés.