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Décroissance au Campus MIL

Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF), la décroissance correspond à une idéologie prônant la diminution de la croissance économique comme solution aux divers problèmes sociaux et environnementaux. Le festival au Campus MIL a consisté en diverses conférences, kiosques et ateliers liés au mouvement.

Des solutions proposées

L’ingénieur en informatique et étudiant au baccalauréat en science politique et philosophie à l’UdeM Clément Mangin a décidé d’aller au festival pour en apprendre plus sur la décroissance. « Des amis m’y ont invité, et je voulais en savoir plus sur les actions concrètes qui peuvent être entreprises pour éviter la catastrophe environnementale qui se prépare », raconte-t-il.

Étudiant au baccalauréat d’administration des affaires à HEC, Jean-Pierre Adrien ressort du festival avec une expérience positive et affirme avoir appris de nouvelles choses. « Je pense que c’était une très bonne initiative et j’ai appris plein de concepts comme le vélo d’hiver », explique-t-il.

Jean-Pierre ajoute avoir apprécié que la restauration sur place ait été en accord avec les valeurs véhiculées pendant la journée. « Ils ne vendaient rien à manger pour ne pas produire de déchets, et au contraire, donnaient de la nourriture dite périmée », relate l’étudiant.

Chemin à parcourir

Clément a retiré de sa participation au festival quelques principes clés. « J’ai surtout retenu les idées de dotation inconditionnelle d’autonomie et de low-tech, et l’idée que les actions individuelles ne sont pas suffisantes et doivent être complétées par un militantisme collectif », détaille-t-il.

Pour l’étudiante à la maîtrise en droit international à l’UdeM Eva Murith, le festival a été intéressant à plusieurs titres. « En plus d’intervenants passionnés par leur travail, il me semble que l’intérêt pour cette question est grandissant et donc la participation croissante », affirme-t-elle.

Eva ajoute qu’une dissonance existe entre les grands principes de la décroissance et ce qui est faisable concrètement. « Il est possible de relever qu’il existe de nombreux “points noirs” auxquels la théorie n’est pas encore capable de répondre, la rendant ainsi difficilement applicable », explique-t-elle. L’étudiante, qui a apprécié le festival, aurait cependant souhaité une meilleure imbrication des projets dans les conférences théoriques.

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