Critique de Si l’aurore de Marie-Pierre Arthur

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Par Caroline Poliquin
jeudi 19 février 2015
Critique de Si l’aurore de Marie-Pierre Arthur
La musique de Marie-Pierre Arthur enrobe celui qui l'écoute d'un nuage coloré.
La musique de Marie-Pierre Arthur enrobe celui qui l'écoute d'un nuage coloré.
Ce mardi, Marie-Pierre Arthur lançait son dernier disque intitulé Si l’aurore. François Lafontaine en est le réalisateur et le principal compositeur. Après Aux alentours, Marie-Pierre Arthur nous offre un album au son suave et rond. La pochette où figurent deux personnes tendrement enlacées, s’embrassant dans un nuage de fumée colorée, représente bien l’ambiance musicale du disque.

Marie-Pierre Arthur partage cette fois sa plume avec l’auteure-compositrice et interprète Gaëlle pour explorer le thème du désir. Se joignent à elles une équipe notamment composée de l’auteur-compositeur-interprète québécois Louis-Jean Cormier, interprétant les chœurs sur plusieurs chansons. Un solo de saxophone ténor très jazzy nous est offert par Yannick Rieu dans Comme avant. La guitare électrique de Joe Grass rend la pièce Dans ma tête particulièrement envoûtante.

Au fil des chansons, les mélodies et le son varient peu. Certaines pièces comme «Il» et «Dans ma tête» sont plus calmes, d’autres comme «Rien à faire» et «Le silence plus entraînantes». Dans l’ensemble, elles se ressemblent finalement beaucoup.

Si l’aurore reste un album plaisant, qui s’écoute bien lors d’une soirée entre amis ou d’un dîner en tête à tête. L’ambiance qu’il propose est charmante et le son un peu rétro est réconfortant.

Marie-Pierre Arthur sera  en spectacle au Club Soda le 28 février prochain.