Critique de Mononucléose du groupe Athena

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Par Caroline Poliquin
vendredi 20 mars 2015
Critique de Mononucléose du groupe Athena
Les quatre membres du groupe Athena: Roger Ouellet (voix, guitare), Maxime Roy (basse, voix), Phil Goyette (guitare) et Hugues Bouchard (batterie). Photo courtoisie : Annie Lessard
Les quatre membres du groupe Athena: Roger Ouellet (voix, guitare), Maxime Roy (basse, voix), Phil Goyette (guitare) et Hugues Bouchard (batterie). Photo courtoisie : Annie Lessard
Mardi dernier paraissait le premier album du quatuor Athena intitulé Mononucléose. Formé d’anciens membres des Marmottes Aplaties, des LesboRodéo et de The Caplets, le groupe présente un album de 13 morceaux punk rock alternatifs.

Athena parle de sujets divers, allant d’une grossesse accidentelle à l’histoire d’un vol à main armée en passant par l’ennui d’une journée de travail de huit heures, ou encore d’un « Chien stupide » qui jappe et qui urine sur le tapis. Les paroles ont une saveur parfois humoristique, parfois plus profonde, comme dans la pièce « Le songe d’un homme ridicule » qui aborde l’impuissance face au suicide.

Les textes gagnent à être lus et écoutés plusieurs fois, car ils laissent souvent place à l’interprétation. On sent que les auteurs des chansons, Roger Ouellet (voix, guitare) et Maxime Roy (voix, basse) on travaillé leurs textes Le parler québécois coule bien, même s’il dérange parfois, comme dans la pièce « Hospice », lorsque le chanteur affirme : « Même si t’aurais gagné ».

Les rythmes et des mélodies sont très changeants, allant du plus entraînant comme « Pour un tour dans les draps » à des pièces plus calmes comme « J’t’un souciant ». Le tout est appuyé par les percussions accrocheuses de Hugues Bouchard et la guitare de Phil Goyette.

Un album rafraîchissant au sein de l’univers rock québécois.