Critique de la pièce « Après la pluie, l’ouragan », de Reliefs

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Par Caroline Poliquin
jeudi 16 avril 2015
Critique de la pièce « Après la pluie, l’ouragan », de Reliefs
Pochette de la pièce "Après la pluie, l'ouragan"
Crédit photo: Antoine Potier
Pochette de la pièce "Après la pluie, l'ouragan"
Crédit photo: Antoine Potier
Le groupe rock montréalais Reliefs dévoilait le 14 avril avril dernier sa quatrième pièce de son album démo. David Lévesque aux percussions, Alexandre McGraw à la guitare et Maxime Sollier à la basse ont enregistré en décembre dernier « Après la pluie, l’ouragan » aux Studios de Rouen à Montréal. Il s’agit du quatrième titre d’un album démo de cinq pièces, dévoilé de janvier à mai 2015. 

La pièce débute au son de la pluie et tranquillement, une guitare mélancolique s’installe. Les percussions rythment la pièce, tantôt en douceur, tantôt de façon plus agressive. « Après la pluie, l’ouragan » fait regretter les soirs d’été orageux. Alors qu’elle commence dans le calme d’une averse, l’orage se lève et la musique s’intensifie. Tout comme une tempête, le morceau se termine abruptement et l’on peut entendre au loin le bruit du vent. 

Le groupe a également réalisé le mois dernier un vidéoclip de la pièce « Réveil ». Les images du vidéoclip sont tirées d’archives de la Révolution tranquille du Québec. Reliefs souhaitait montrer la population qui se soulève, par des séquences de manifestations, d’actes de répression, de discours de poètes, et ce, dans une époque où la religion catholique régnait. Le clip se veut un rappel de la possibilité de se lever face aux institutions.