Courir sous zéro

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Par Ethel Gutierrez
lundi 29 février 2016
Courir sous zéro
L’inscription au club de course se fait en remplissant un formulaire disponible au comptoir de la FAÉCUM. Crédit Photo: Emmanuel Milou / Flickr.com
L’inscription au club de course se fait en remplissant un formulaire disponible au comptoir de la FAÉCUM. Crédit Photo: Emmanuel Milou / Flickr.com
Depuis le 16 février et jusqu’au 19 avril, le club de course de la FAÉCUM est ouvert à tous les étudiants de l’UdeM. Chaque mardi soir, les participants s’entraînent sur le campus et aux alentours, malgré les rigueurs de l’hiver québécois.

Chaque rencontre débute par une séance d’information donnée par des étudiants de différents domaines de la santé, en nutrition ou en kinésiologie. « Pour la course hivernale, on aborde plusieurs sujets, comment s’habiller adéquatement ou s’étirer avant de courir, par exemple », explique le coordonnateur à la vie de campus de la FAÉCUM et responsable du programme, Michael Ondrick. Celui-ci est là pour aider, mais aussi encourager les participants. « J’ai un bon bagage d’expérience en course puisque j’ai fait du cross-country et de l’athlétisme », précise-t-il.

Les courses se déroulent toujours sur le campus ou dans les rues avoisinantes. « Chaque séance est différente puisqu’on peut opter pour des entraînements en continu ou en intervalles, soutient Michael. Je choisis le parcours qu’on va emprunter en fonction du type de course. »

Les étudiants doivent débourser 10 $ d’inscription pour la session pour faire partie du club de course. Selon Michael, à l’automne, l’argent recueilli sert à payer les entraîneurs, mais en hiver, cela permet d’acheter du chocolat chaud aux coureurs et de payer les étudiants qui viennent donner des séances d’information.

« J’ai participé au club de course juste avant Noël et ça a été une bonne initiation, malgré le froid, affirme l’étudiante à la maîtrise en psychologie Caroline Dupont. Depuis, j’ai couru dehors quatre ou cinq fois et j’aime vraiment ça. C’est presque mieux que l’été parce que je n’ai jamais trop chaud ! » Caroline a l’habitude de courir à l’extérieur l’hiver, depuis environ trois ou quatre ans. « Je déteste courir sur un tapis roulant, alors j’ai décidé de m’essayer parce que la course me manquait, indique-t-elle. Je voulais aussi me garder à niveau et continuer de m’améliorer. » Elle compte participer à un triathlon en juin et s’est aussi inscrite au demi-marathon de Montréal en septembre prochain.

Mesures préventives

Courir en hiver exige plusieurs précautions pour ne pas tomber malade. « L’idéal est de prendre part à des courses plus courtes, plus près de chez soi ou du lieu de rencontre, précise le responsable de formation clinique au département de kinésiologie Olivier Versailles. Si on parcourt de longues distances, il faut apporter des vêtements secs pour se changer à mi-chemin. »

Il y a aussi d’autres risques à considérer en s’adonnant à la course hivernale, une mauvaise gestion de la température corporelle, par exemple. « Il faut s’assurer d’avoir des vêtements chauds au niveau du cou et de la bouche pour éviter que les voies respiratoires prennent froid ou qu’elles s’exposent à un grand choc thermique », explique M. Versailles.

Beau temps, mauvais temps, les séances de course ont lieu tous les mardis soirs de la session d’hiver, de 17 à 18 heures, à la Place Laurentienne.