Congrès FAÉCUM : Un dernier mois intense

Avec la campagne contre la hausse des frais de scolarité, l’émission de la carte CAMPUS et les nombreux autres dossiers, la secrétaire générale sortante, Stéfanie Tougas, se dit satisfaite de son mandat au sein de l’exécutif. Elle fait le point.

Quartier Libre : Vous allez quitter votre poste de secrétaire général le 30 avril. Qu’envisagez-vous pour votre dernier mois de mandat alors que la lutte contre la hausse des frais de scolarité en est à un moment crucial ?

Stéfanie Tougas: Je quitte le mouvement étudiant, mais ce mois d’avril est le point culminant de la campagne et je prévois qu’il sera intense comme le reste de l’année. Les étudiants m’ont tellement donné que j’ai envie de tout leur donner en retour. J’irai jusqu’au bout de mes capacités pour faire en sorte qu’on s’assoie avec le gouvernement une bonne fois pour toutes et qu’on négocie sans condition. Sinon, je suis certaine que le nouveau Bureau exécutif reprendra le flambeau comme il se doit.

Q. L. : Le 2 avril dernier, la direction de l’UdeM a envoyé un courriel aux étudiants leur annonçant la prolongation de la session d’hiver jusqu’au 15 juin. Comment l’interprétez-vous ?

S. T. : L’administration essaie encore d’entretenir la peur et de mini- miser l’impact du mouvement sur le campus alors que plus de 20 000 étudiants de l’UdeM sont toujours en grève. Nous encourageons depuis le début du mouvement de grève chaque association étudiante à communiquer avec son département et à mettre en place des accords et de tenir les professeurs au courant de ce qui se passe en assemblée générale. Nous savions que l’Université ne resterait pas notre amie très longtemps, mais nous avons le soutien des professeurs et des chargés de cours. Servons-nous en.

Q. L.: L’UdeM a demandé à la FAÉCUM de développer «un plan de sensibilisation et de prévention sur les effets de la consommation d’alcool ». Ce plan a-t-il été développé ?

S. T. : Sa rédaction est presque terminée. En ce moment, la Fédération attend que l’Université fixe une date de rencontre à ce propos. Le respect sur le campus et un accueil adéquat des étudiants cadrent bien avec le mandat de la FAÉCUM et font parti officiellement de son orientation pour l’année 2012-2013. Le nouveau coordonnateur à la vie de campus, Tiago Silva, aura également pour principale orientation d’instaurer un plan de sensibilisation sur toutes les formes de discrimination.

Q. L.: Quel conseil donneriez-vous à votre successeur, Mireille Mercier-Roy ?

S. T. : J’espère qu’elle est prête à manquer de sommeil ! Une année en tant que secrétaire générale est intense. J’aimerais seulement lui conseiller de rester fidèle à ses principes et à elle-même. Une chose dont je suis fière et que j’aimerai qui perdure, c’est le fait que le bureau exécutif ait travaillé en équipe.

Q. L. : Qu’avez vous prévu de faire après la FAÉCUM ?

S. T.: Je n’ai aucun plan précis pour l’instant, mais je voudrais prendre du temps pour m’impliquer ailleurs. Mon engagement dans la lutte contre la hausse des frais de scolarité m’a donné la piqure. Sinon, j’attends toujours ma réponse pour mon admission au baccalauréat en droit.