Concours d’écriture étudiant : « Jeunes voix engagées »

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Par Camille Feireisen
jeudi 22 octobre 2015
Concours d'écriture étudiant : « Jeunes voix engagées »
Le concours est déjà ouvert et il sera possible d'envoyer son texte jusqu'au 6 janvier Crédit image : courtoisie revue Relations
Le concours est déjà ouvert et il sera possible d'envoyer son texte jusqu'au 6 janvier Crédit image : courtoisie revue Relations
Pour son 75e anniversaire, qui se déroulera en 2016, la revue Relations a lancé un concours d’écriture ouvert aux étudiants et étudiantes des universités québécoises âgés de 18 à 30 ans. Jusqu’au 6 janvier, ils sont invités à soumettre un texte dans lequel ils partagent une analyse de la société contemporaine à travers des enjeux ou des projets qui suscitent des questionnements.

« L’intention de ce projet était de proposer aux étudiants de participer à notre 75e anniversaire en étant partie prenante et pas seulement spectateurs, explique la rédactrice en chef adjointe de la revue, Catherine Caron. C’est aussi une façon de dire que les jeunes font partie de notre revue. » Le concours « Jeunes voix engagées » récompensera trois textes, qui seront ensuite publiés dans les trois derniers numéros de la saison de la revue.

Les étudiants peuvent choisir la forme qui leur convient : texte d’analyse sociale, essai ou texte de création. « Nous avons choisi une approche assez large, notamment avec le thème à aborder, à propos de la promotion et la construction d’une société juste et solidaire, souligne Mme Caron. C’est un choix que nous avons fait pour que cela soit dans la proposition et la vision d’avenir qu’ont ces jeunes. »

Pour s’aider, les participants pourront également s’inspirer des thèmes des trois dossiers qui seront publiés pour le 75e anniversaire : l’amour du monde, la résistance et la création. « Cela peut être la création d’alternative ou d’autres modèles d’initiatives », indique la rédactrice en chef adjointe.

En revanche, les textes d’opinion sont à bannir. « Nous sommes vraiment une revue d’analyse sociale et c’est notre mandat, rappelle Mme Caron. Nous ne publions pas beaucoup de textes d’opinion ou de chroniques. »

Pour leur rédaction, les étudiants devront s’appuyer sur leurs connaissances personnelles ou leurs lectures, par exemple. « C’est plus un travail universitaire analytique, mais sans que ce ne soit trop dans un jargon, précise Mme Caron. Il faut que ce soit agréable à lire et stimulant. C’est une question de style, mais, au niveau de la rigueur et du contenu, nous souhaiterions recevoir des textes solides. »

La revue Relations permet déjà aux étudiants et chercheurs de publier des textes qui vulgarisent leurs travaux pour les rendre accessibles. Les gagnants recevront un abonnement d’un an à la revue, verront leur texte publié et recevront chacun une bourse de 500 $.