Catalyseur de connaissances

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Par Laurence Pinard
mercredi 2 novembre 2016
Catalyseur de connaissances
Le postdoctorant et coordonnateur scientifique de TECHNÈS, Rémy Besson dans le laboratoire CinéMédias. Crédit photo : Mathieu Gauvin.
Le postdoctorant et coordonnateur scientifique de TECHNÈS, Rémy Besson dans le laboratoire CinéMédias. Crédit photo : Mathieu Gauvin.
Cet automne, le nouveau laboratoire CinéMédias a ouvert ses portes à la Faculté des arts et sciences de l’UdeM. Ce local, situé au deuxième étage du pavillon Lionel-Groulx, offre aux étudiants et chercheurs en études cinématographiques un espace à la fois convivial et à la pointe de la technologie.

Le local servant au Laboratoire CinéMédias existait déjà auparavant. Cependant, après l’arrivée de nouveaux projets pour la recherche en cinématographie l’année passée, l’espace a dû être repensé pour accueillir les auxiliaires de recherche de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques et de TECHNÈS. Cette rénovation a ainsi été rendue possible grâce à l’acquisition de la Chaire par le professeur André Gaudreault, et à la subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).

Principalement fréquenté par des professeurs, des chercheurs et des étudiants intégrés aux projets de la Chaire, de TECHNÈS et du Groupe de Recherche sur l’Avènement et la Formation des Institutions Cinématographiques et Scéniques (GRAFICS), ce laboratoire favorise l’interaction entre les différents utilisateurs de CinéMédias selon le postdoctorant et coordonnateur scientifique du partenariat international de recherche TECHNÈS, Rémy Besson. « C’est un laboratoire où des jeunes chercheurs et étudiants de tous les niveaux peuvent produire de la recherche ensemble, même s’ils sont issus de domaines différents, explique-t-il. Cette synergie est possible grâce à ce local commun. »

Du matériel de pointe

En plus de l’aménagement, le financement a également permis l’acquisition de plusieurs outils de travail à la pointe de la technologie. Deux nouveaux numériseurs 3D et des ordinateurs portables équipés de logiciels spécifiques pour effectuer la numérisation 3D font ainsi partie de ces acquisitions. L’étudiant à la maîtrise et technicien en numérisation 3D pour TECHNÈS, Joachim Raginel, a d’ailleurs déjà commencé à numériser une série d’appareils cinématographiques à la cinémathèque québécoise. « Les scanners 3D représentent une évolution technique intéressante pour la base de données, car ils permettent de numériser à la fois la forme et la texture des objets, souligne-t-il. De plus, tout ce matériel est portable, ce qui nous permet de faire un vrai travail documentaire pratique, directement sur le terrain. »

Pour la doctorante en études cinématographiques et auxiliaire de recherche pour TECHNÈS Solène Secq de Campos Velho, ces nouveaux outils représentent un vrai avantage pour ses recherches. « On a beaucoup plus de matériel qu’avant ; un excellent matériel de tournage avec des caméras et une nouvelle salle de montage, déclare-t-elle. On a aussi un très bon numériseur pour les livres et une bibliothèque bien garnie. »

Archiver le savoir

Le but du projet TECHNÈS est de mettre en place une base de données qui contiendra à la fois des archives, des numérisations en trois dimensions, des photos, des entretiens avec des techniciens et des démonstrations du fonctionnement d’appareils cinématographiques. « Ce matériel deviendra une encyclopédie mise en ligne et accessible au grand public intéressé par la technique du cinéma », souligne Rémy.

Cette base de données permettra également de partager les résultats de recherche de TECHNÈS avec leurs partenaires internationaux, car le laboratoire CinéMédias de l’UdeM est le premier et unique à posséder un matériel de numérisation 3D.