Au nom du peuple

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Par Thomas Martin
vendredi 1 juin 2018
Au nom du peuple
La Sala Rossa fait partie des salles où se dérouleront les spectacles, avec la Casa del popolo et la Vitriola notamment. (Crédit photo : flickr.com I celinecelines)
La Sala Rossa fait partie des salles où se dérouleront les spectacles, avec la Casa del popolo et la Vitriola notamment. (Crédit photo : flickr.com I celinecelines)
Le festival Suoni per il popolo revient cette année encore avec sa programmation éclectique. Entre jazz et musiques du monde, les programmateurs donnent un espace d’expression loin des grands événements de la métropole.

« Comme tout bon festival, il a été fondé par des gens qui voulaient entendre quelque chose qui n’existait pas », raconte le directeur général, Peter Burton, dont le festival fête sa dix-huitième année. Il évoque les motivations qui ont menées à la création de Suoni per il popolo, notamment la présence du Festival international de Jazz qui propose le même type de musique, mais dont la vision est différente. « C’est [le Festival de Jazz de Montréal] moins expérimental et avec une vision plus conservatrice, explique-t-il. C’est plutôt des grandes salles avec des artistes reconnus. »

Au contraire des festivals qu’il nomme corporatistes, qui cherchent à vendre des produits à leur clientèle, Peter met de l’avant l’envie de rassembler une communauté. « On veut amener les gens d’ici à écouter la musique d’une manière plus simple et moins prétentieuse », résume-t-il.

Peter parle de l’évolution du festival vers plus de diversité musicale. « Par chance, on a eu plus de subventions ces dernières années alors notre programmation est plus forte », se réjouit-il. Les genres musicaux iront cette année de l’électro, au punk en passant par la soul et le free jazz.

Des ateliers gratuits seront également proposés au public. « Les artistes viennent parler de leur travail », détaille Peter. Le festival qui se déroule du 1er au 19 juin se poursuit le reste de l’année dans une version hors-saison.