Attention, travaux en cours!

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Par Elsa Fortant
mercredi 27 janvier 2016
Attention, travaux en cours!
Un certificat en muséologie est en cours de création. Crédit Photo : Sarah Bouchaib
Un certificat en muséologie est en cours de création. Crédit Photo : Sarah Bouchaib
À l’aube de ses 50 ans, le Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques est toujours en chantier avec, entre autres, l’ajout de cours sur la télévision* et la création d’un nouveau programme en muséologie.

« Le Département est en pleine rénovation, s’enthousiasme la directrice de la maîtrise en muséologie, Elise Dubuc. De nouveaux professeurs, des liens avec les études cinématographiques ou encore la force concentrée dans les études visuelles, tout ça est extrêmement intéressant. » Il s’agit pour l’Université de donner, par la création de programmes, une nouvelle perspective à des cours existants et de s’ouvrir à des champs d’études dans l’air du temps.

Depuis la rentrée d’hiver 2016, les étudiants à la maîtrise en muséologie, programme conjoint entre l’UdeM et l’UQAM, ont l’occasion de suivre un cours en muséologie numérique. Celui-ci s’inscrit logiquement dans un séminaire traitant des enjeux actuels de la discipline. « C’est un enseignement qui prépare les étudiants au marché du travail afin qu’ils soient capables de répondre aux besoins des institutions patrimoniales, d’analyser et de concevoir des dispositifs numériques, précise le chargé d’enseignement Emmanuel Château-Dutier. Un domaine où il y a beaucoup à faire. » L’année prochaine, cet expert en muséologie numérique donnera le cours Inventaires et traitement des données, qui porte sur la reproduction des archives et les techniques de documentation, toujours dans le cadre de la maîtrise professionnelle.

Selon Mme Dubuc, l’arrivée de professeurs spécialisés dans des sujets de pointe, comme Emmanuel Château-Dutier, encourage la création de nouveaux programmes, à l’image du certificat en muséologie. Tourné vers la pratique, le certificat serait interdisciplinaire. L’idée étant de pouvoir l’offrir aux historiens de l’art et aux étudiants en anthropologie ou en sciences naturelles qui pourraient le combiner à une majeure. Même si le projet n’est pas complètement formalisé selon la professeure agrégée, il est en bonne voie de le devenir.