Anglais à l’UdeM : Rester vigilant mais ouvert

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Par Fanny Bourel
mercredi 6 février 2013
Anglais à l'UdeM : Rester vigilant mais ouvert
Léo Bureau-Blouin est député du Parti québécois pour la circonscription Laval-des-Rapides. (Crédit : Flickr.com-Marie Berne)
Léo Bureau-Blouin est député du Parti québécois pour la circonscription Laval-des-Rapides. (Crédit : Flickr.com-Marie Berne)

L’anglais prend du gallon à l’UdeM même si cette dernière a un statut d’université francophone. C’est le constat dressé dans un article paru la semaine dernière dans Quartier Libre. Une situation qui n’alerte cependant pas le député péquiste, Léo Bureau-Blouin. 

« L’UdeM est l’une des plus grandes universités francophones au monde et nous devons en être fiers », affirme M. Bureau-Blouin. Mais si le français doit rester la langue d’usage au sein de l’UdeM, il n’est pas opposé à des intrusions de l’anglais à l’université. « Il est important de rester vigilant sur le maintien de la primauté de la langue française, mais il faut également s’ouvrir à d’autres langues » estime celui qui est également étudiant en droit à l’Université Laval.

Afin d’aider les étudiants à surmonter les difficultés éprouvées à cause des lectures obligatoires en anglais, M. Bureau-Blouin suggère aux universités d’encourager la littérature scientifique francophone ou de développer des outils pour aider les étudiants. « Ce qui est embêtant, explique le jeune député, c’est lorsque les étudiants s’inscrivent à des programmes en pensant qu’ils n’étudieront qu’en français. Il faut donc être clair avec les étudiants dès le départ. »