#Jeunesse375MTL : ambassadeurs et universitaires

Le projet #Jeunesse375MTL souhaite mettre en valeur les jeunes de la métropole en vue du Sommet de la Jeunesse qui aura lieu au printemps prochain. Pour mener ce projet à bien, un ambassadeur âgé de 15 à 30 ans a été nommé pour chacun des arrondissements de la Ville. Parmi ces ambassadeurs, huit sont étudiants à l’UdeM ou diplômés de l’institution. « On est leur voix et on est sensés les représenter, précise l’ambassadrice du quartier Anjou et diplômée en pharmacie de l’UdeM, Anissa Capilnean. Je veux montrer aux jeunes comment on peut changer les choses. » Les ambassadeurs devront rencontrer les jeunes de leur arrondissement respectif afin de connaître leur vision de la ville idéale.

Pour l’étudiante au baccalauréat en sciences politiques à l’UdeM et ambassadrice de l’arrondissement Saint-Léonard, Houda Rachdaoui, son implication peut également avoir une incidence à une plus petite échelle. « Ça donne une chance de rapprocher les élus des jeunes, ce qui n’est pas toujours le cas dans notre société, remarque-t-elle. Je veux encourager les jeunes à s’impliquer socialement et à tous les niveaux de la sphère politique. »

Développement de projets

Parmi les 17 différents organismes jeunesse partenaires du Forum jeunesse de l’île de Montréal, seule la FAÉCUM représente la communauté universitaire. « On a débuté en allant chercher des organismes partenaires au sein de notre réseau naturel, explique la coordonnatrice du Forum jeunesse de l’île de Montréal, Noémie Brière-Marquez. Puisque la FAÉCUM et la FECQ [NDLR : Fédération étudiante collégiale du Québec] ont des représentants au sein du Forum Jeunesse, on les a choisi pour représenter la communauté étudiante. » Les étudiants sont donc représentés par les organisations membres du Forum, qui ne comprend pas d’associations des autres universités montréalaises. Mme Brière-Marquez souligne qu’ils ont toutefois recruté au-delà de leur base pour offrir une bonne représentativité de la jeunesse montréalaise, à savoir des organismes liés au domaine de l’emploi ou provenant de la communauté LGBT.

Ces partenaires institutionnels sont répartis dans deux comités s’occupant du projet #Jeunesse375MTL. Le comité organisateur propose des ateliers directement auprès de la communauté, et le comité aviseur, dont fait partie la FAÉCUM, se charge du recrutement des ambassadeurs et d’autres éléments logistiques. « On participe à l’organisation des évènements et des activités, indique la secrétaire générale de la FAÉCUM, Andréanne St-Gelais. On est là pour contribuer, pour donner l’avis d’un groupe jeune et pour montrer des façons de mobiliser les jeunes autour du 375e anniversaire. » Cette position permet également à la Fédération d’être présente lors du Sommet, pendant lequel sera mise en place la politique jeunesse de la Ville pour la période 2018-2021.

Si les représentants des milieux universitaires anglophones sont moins présents auprès des différents comités liés au Sommet de la Jeunesse, Noémie Brière-Marquez précise qu’ils seront invités à participer à cette activité et à donner leur point de vue lors des discussions.