Volume 23

Le coordonnateur de la Table des partenaires universitaires, Sylvain Marois, lors d'une conférence de presse tenue le 18 février dernier. Courtoisie FNEEQ-CSN

Actions pour l’éducation

«Notre objectif est de coaliser la communauté universitaire pour dénoncer les nombreuses coupes budgétaires que les universités subissent », déclare le vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, responsable du regroupement université, et coordonnateur de la TPU, Sylvain Marois. Cette table de concertation regroupe des représentants d’associations étudiantes, des employés de soutien et de recherche ainsi que des professeurs et chargés de cours.

L’activité menée à la mi-février a permis aux membres de la communauté universitaire d’expliquer comment les compressions budgétaires affectent leur vie sur le campus. Selon M. Marois, la Table rassemble de cette façon les diverses problématiques liées au sous-financement dans l’éducation supérieure. « Nous nous donnons comme mission que ces problématiques soient entendues et comprises par le ministère de l’Éducation », assure-t-il.

Le 22 février dernier, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Pierre Moreau, a quitté ses fonctions pour des raisons de santé. Les ministres Sébastien Proulx et Hélène David le remplacent respectivement à l’éducation et à l’enseignement supérieur. « Nous comptons rencontrer Mme David et lui faire part de nos attentes, poursuit M. Marois. On espère qu’elle va se porter à la défense des universités et qu’elle prendra davantage en considération nos revendications et nos inquiétudes. »

D’après le coordonnateur de la Table, il existe aussi une urgence d’agir, puisque plusieurs cours ont été fermés dans certaines universités. « L’Université Laval a dû fermer des programmes et plusieurs étudiants ne pourront déjà plus bénéficier de bourses pour financer leurs études », soutient-il.

La TPU a organisé d’autres réunions fin février pour préparer des actions. Celles-ci devraient permettre de faire avancer son dossier au sein du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, selon M. Marois.

Partager cet article