Une rentrée pour faire avancer les choses

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Par Thomas Martin
vendredi 7 septembre 2018
Une rentrée pour faire avancer les choses
L’Association étudiante de l’École de technologie supérieure (AÉÉTS) et la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) font toutes deux parties de la CTS-RÉÉQ, sans toutefois être membres de l’UEQ. Crédit photo : courtoisie CADEUL.
L’Association étudiante de l’École de technologie supérieure (AÉÉTS) et la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) font toutes deux parties de la CTS-RÉÉQ, sans toutefois être membres de l’UEQ. Crédit photo : courtoisie CADEUL.
Sous l’égide de l’Union étudiante du Québec (UEQ), 17 associations regroupant 220 000 membres viennent de formuler cinq revendications adressées au gouvernement du Québec.

Cette initiative, lancée en mai dernier, a pris le nom de Comité de travail spécifique des revendications des étudiantes et des étudiants du Québec (CTS-RÉÉQ). « Il y a eu une prise de conscience auprès de nos associations étudiantes du consensus qui existait sur plusieurs enjeux d’importance pour l’année à venir, indique le président de l’UEQ. On a créé ce comité suite à la demande de nos associations membres. » Le CTS-RÉÉQ représente 220 000 étudiants, dont 79 000 membres affiliées à l’UEQ.

Parmi les revendications faites, le financement d’un plus grand nombre de dossiers étudiants par les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ou l’augmentation du financement dédié aux services aux étudiantes et aux étudiants. « Les avancées passent souvent par un réinvestissement ou une valorisation par les finances », justifie Guillaume. Il ajoute que d’autres de leurs revendications se font sur des enjeux qui ne sont pas uniquement liés à l’argent. « On souhaite notamment l’élaboration d’une stratégie panquébécoise pour lutter contre les problèmes de santé psychologique chez les étudiants », précise-t-il.

Une entente sur toute la ligne

Les réunions de travail autour de ce projet se sont tenues dans plusieurs universités comme l’UQAM, mais aussi dans les bureaux de l’UEQ à Montréal. « On a fait une demi-douzaine de rencontres », informe Guillaume. Des réunions qui se sont très bien passées, poursuit-il. « C’est là qu’on voit toute la pertinence de se regrouper et de trouver des chevaux de bataille communs, explique le président de l’UEQ. Très rapidement, on a ciblé ces cinq revendications qui ont fait l’unanimité autour de la table. »

Guillaume espère mobiliser la population étudiante autour de ce projet, en comptant sur les associations pour transmettre le message sur les campus.